après il y a aussi le cinéma – mais ces temps-ci, c’est plus de la recherche (après les 40 jours d’atelier) – garder la tête hors de l’eau avec d’autres tragédies ? je me demande mais faire vivre la maison peut-être (à quoi bon ?) il pleut – une espèce de malédiction (l’énoncer c’est la faire exister) – des images qui sont créditées dans le texte (une vingtaine de pages que je tiens à la disposition de qui les demanderait) – la suite d’articles est due à Jean-Pierre Perrin -je pose ici les images, en fin de billet deux liens qui mènent à des articles fouillés – les zones d’ombre restent nombreuses comme toujours dans ces cas-là, crois-je comprendre (j’essaye de comprendre, d’appréhender la manière de vivre de mes contemporains, je n’y arrive que mal) – une suite d’images : l’explosion a lieu le mardi 4 août 2020, à dix-heures sept (cette image-ci vient du quotidien L’orient le jour libanais, article de Christophe Boltanski sous lien en fin de billet)
dans un entrepôt séjournait depuis six ans des tonnes (800 croit-on savoir) de nitrate d’amonium (composé servant d’engrais mais qui à une certaine teneur devient un explosif puissant) – l’entrepôt explose et provoque la mort :une terreur dans tout le centre-ville (capture d’écran d’une illustration (lien en fin de billet) d’un article de Jean-Vincent Dujoncquoy, paru dans Jeune Marine)
quelque chose comme l’enfer, supposons.
Des responsables, il devrait y en avoir mais non, c’est le Liban
Ce n’est d’ailleurs pas sans une certaine appréhension qu’on écrit ici
Tout est dévasté
On ne voit pas grand chose – plus tard – après les morts et les blessés –
le jour de l’explosion – l’enquête s’est embourbée, mais un juge officie néanmoins toujours son nom Tarek Bitar
ici des images où on brûle son effigie – des intérêts supérieurs, des guerres et d’autres morts encore et encore d’autres morts
ici l’image du visage de Lokman Slim, assassiné – d’autres connurent le même sort – je cite l’article de Jean-Pierre Perrin
« L’intellectuel Lokman Slim, le photographe Joe Bejjany, les colonels Joseph Skaff et Mounir Abou Rjeily ont été tués, l’un avant l’explosion du nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth, trois après. Aucun suspect n’a jamais été arrêté. Et nul ne sait exactement ce qu’ils avaient découvert. »
Des crimes impunis, dans la région, sont pléthore : une espèce de faillite – un pays entier, »petit pays je t’aime beaucoup « chantait Cesaria pour son Cap Vert – ici règne la terreur, la compromission, les affaires sont les affaires et les guerres continuent à tuer, toujours et toujours…
lien vers l’article de L’Orient le jour
lien vers l’article de Jeune Marine
J’ai deux amis libanais, Gracia et Serge – cet article leur est dédié