il n’y a pas de raison que ça s’arrête – jusqu’au dernier souffle peut-être – être empêché, le corps qui ne suit plus, l’esprit qui divague, l’âme qui s’envole – j’ai regardé et je me suis souvenu de cette salle – le Brady –
(image taxée, crois-je, au compte de François Morice ex-libraire de la rue Jacques-Cœur)
il s’agit juste d’une histoire, l’histoire d’un jeune type – un jour et une nuit –
(dix-huit ou vingt ans)
qui ne veut pas faire la guerre –
et lui il court –
on n’y voit guère de palestinien, sinon quelques enfants qui courent, effrayés
et deux cadavres dans les ruines – sinon, tout le monde est juif dans le film : Tel-Aviv sous les missiles parfois – une espèce de routine – et ce type (Shlomi – interprété par un Ido Tako survolté – magnifiquement)
qui ne cesse pas de courir pour échapper à son destin – probablement
Il va voir sa grand-mère parce que, chez lui, dans sa maison, chez ses parents il n’y a personne – il court. Sa grand-mère perd la tête : mais qu’est-ce que ça change ?
Ils dansent ensemble – il va dormir –
puis se réveille : elle lui dit de revenir (elle mettra pour lui l’eau chaude pour une douche) . Oui, mais quoi faire alors ? Il court en vélo va voir son amoureuse
-il veut s’échapper – il ne veut pas qu’elle parte (au Canada, elle devra suivre ses parents)
– il court encore – elle, elle bosse dans un restaurant – il va se baigner
(car Tel-Aviv est au bord de la mer – la guerre n’est jamais loin…) vole des fringues, s’enfuit encore à nouveau
mais c’est un film tourné avant le 7 octobre 2023…
On le cherche, on le croit enlevé
– mais non –
Shlomi court, court encore (cours, Shlomi, cours…!) retrouve à l’hôpital sa mère et son père lequel a fait une crise cardiaque – ça ne va pas l’empêcher de fumer – devant sa mère, seul avec elle, Shlomi avoue : il est déserteur
– il s’est enfuit – une espèce de lâcheté
– « comment ? dit-elle – mais non ! »
– elle le convainc de retourner se battre, une sorte d’honneur, il acquiesce – il tente de revenir, il court encore – c’est la nuit – et puis
Haletant.
Mais à présent, comment dire, à présent comment faire pour y échapper ? Je ne sais pas. La mort est partout.
Le déserteur un film (israélien) de Dani Rosenberg
finalement ai eu le temps de venir avoir grande envie de voir le film
Oh ces deux peuples et cette guerre sans fin… que faire ?