Pont du 18.2

 

 

 

 

En deux épisodes (ici le un) – pour quoi faire – pour ne pas oublier sans doute – sur le pont, côté dix-huit : à la fin, je reposerai la glose municipale où le mot couleur est singulier (probablement pour indiquer que celles-ci sont un procédé qui est ici exposé – OSEFU2P*) et donc continuons (pourquoi à la fin ? par pure superstition – sinon je n’avais que treize clichés – mais je ne sais pas, en cette occurrence,  compter…)

un chat sur un garde-corps – un drap qui cache (ou protège) l’intérieur – les images sont sous verre, vous avez alors des reflets (vaguement le sentiment qu’on a déjà inventé les verres anti-ça mais est-ce que ça donne vraiment satisfaction ? je ne crois pas) – ici il faudra aller voir  à l’adresse

( « madame si tu voulais on irait à l’hôtel » chantait en ces temps-là Léo) – c’est là

la ville évolue – j’irai de visu chercher le cliché (en ce temps-là, TNPPI travaillait dans ce magasin-là qui appartenait à une de ses amies – décoration d’intérieur (nous vivions rue de Lille dans une pièce à deux cents francs par mois, en liquide car il n’y a pas de petit profit, donnés à la concierge, mère du propriétaire de l’immeuble trente-deux : c’est TNPPI qui nous l’avait trouvée) (elle vivait d’ailleurs à l’hôtel, à cette époque là et au Montalembert – les années suivantes verront son train de vie se réduire, elle ira s’installer sur celui du quai) – un quai, deux marins

Gare de Lyon indique-t-on – je pense aux parapluies de Cherbourg plutôt – va comprendre… Alors  des inscriptions

est indiqué Rue Hyppolyte Maindron Paris 14 – 1967 – cordonnerie dans cette rue ? pourquoi pas – elle croise celle de la Sablière pour laquelle le rédacteur a une tendresse toute particulière, il aime assez pour tout dire ce quartier-

(le Gobelins trente quatre-vingt-dix_neuf qu’on dédie à Modiano) quartier qui, d’ailleurs, a depuis été complètement désossé – remis à neuf – reconstruit – le bâtiment qui va – comme la ville et la vie – toujours

il y avait du travail, c’est vrai, il y avait à faire – Paris 1967 –

Une quarre chevaux… – suivant

motard fumant – c’est plutôt un coursier je suppose – reflet trop puissant

l’appareil y fait le point (d’ailleurs, on me l’a volé) (pas le point, l’appareil) ce qui fait que je ne lis point la légende pour la retransmettre ici – sans doute y repasserai-je – ici il n’indique rien

(sinon Paris 1967) là non  plus

sinon Paris 1988 – je verrai bien le treizième – je me trompe sans doute – la pluie aussi, l’orange de la deux-pattes, les deux Peugeot – le »Châlets Jacques Pernet Immobilier Bernard Michel » –

le cadre dans le cadre dans le cadre – en date de 2019 – et la dernière

les couleurs des fleurs du jardin du Luxembourg , en 2019 tout autant – qui vous a un vague air d’année dernière  à Marienbad (et un salut à Delphine Seyrig, pour la peine) – ainsi donc

se clôt

la visite – sur le pont, où le vent semble une brute raffolant de nuire à tout le monde.
Mais en vrai, seulement aux fâcheux.

J’adore le vent.

Ces deux épisodes évidemment dédiés au photographe et à sa compagne.

 

*RAF : rien à fiche, foutre, faire
* OSEFU2P : on s’en fiche/fout un petit peu

 

 

Une réflexion sur « Pont du 18.2 »

  1. MERCI un Paris de mon temps et un quartier que j’ai connu à cause d’un immeuble géré à vagues problèmes d’où petites marches réflexions avant d’affronter (mais pas de chambre à prix « il n’y a pas de petit profit’
    billet avec images bien enrichies de pensées

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