{Ma très chère petite fille} dit-elle

 

je me rends bien compte que je suis agi par quelque chose qui me dépasse – ce recours à l’Akerman pour vanter ses mérites et l’anniversaire des dix ans de son suicide – sale coup qu’elle se et nous fit, le 5 octobre 2015, un an et demi après la mort de sa mère – après Charlie augmenté de l’assassinat de Montrouge et de ceux de l’hypercacher de la porte de Vincennes mais avant le funeste 13 novembre… – dans le livre (je cite de mémoire) elle dit à peu près « je pense au suicide, j’y pense souvent même… mais non, pas tant que ma mère sera vivante… je ne peux pas lui faire ça… » – c’est certainement cette sincérité qui touche juste  

Ces temps-ci, donc, l’agent va mieux – il a relu le

de la Chantal qu’on aime bien par ailleurs d’ailleurs – et repris les mots du billet Quatre-vingts d’or à l’occasion d’une visite au musée du jeu de Paume de l’exposition consacrée donc encore à cette chère madame Akerman. Sans doute étais-je dans de mauvaises dispositions (j’aime cette cinéaste sans détour, quand même elle abuserait des scènes de miction – l’un des plus beaux films du monde est son La Folie Almayer selon moi) – dans la première salle, il y a disposés suivant une ligne courbe, là, dans un presque noir, sept téléviseurs qui répètent inlassablement (semble-t-il) le dernier plan (fixe, plus de 7 minutes – certes il s’agit d’une meurtrière – toute petite fenêtre sur le film donc) de Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1030 Bruxelles (1975)

Pourquoi pas ?

Je n’ai pas fait attention – dans une autre, en quinconce, quatre ou cinq (et même six) fois trois téléviseurs retransmettant des plans de D’est (1993) . Au noir.

Pas vraiment d’arrêt. Dans la même, encore un film (une femme en culotte debout devant un miroir s’observe et se décrit – L’enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée (1971)). Bon.

Mais je passai vite : j’avais en tête la recherche de quelques images de ces Golden Eighties – film projeté dans l’auditorium (qui doit compter cent vingt places tout au plus) en sous-sol (la séance était complète)

Dans la troisième salle, toute de blanc et de lumière vêtue on peut découvrir la graphie de la réalisatrice

comme celle de sa mère

ce qui m’a mis en joie – je reconnais qu’il en faut peu – puis j’ai découvert

ce dossier de presse (le synopsis de La Galerie qui ne s’appelait pas encore Golden Eighties) puis ces images

(j’aurais aimé en voir une de Charles Denner mais non – je ne suis même pas certain de le voir sur l’affiche) (OSEF c’est vrai aussi)

ça a l’air de chanter et de trouver que la vie est belle et c’est tant mieux

oui, enfin pas pour tout le monde hein (ici Jean-François Balmer…) trois lignes sur La Folie Almayer (ce qui représente une faute de goût, un manque de tact et une disposition déplorable) ceci pour situer

(archivage quand tu nous tiens, donc) et puis finalement

Ah non, ce mot encore (à son producteur)

qui me convient aussi.

Bien à vous

 

pour mémoire, je laisse ma glose se rapportant, pour partie, aux images posées lors d’un précédent billet à propos de ce film : Golden eighties c’est une histoire d’amour, des personnes qui s’aiment ou se détestent, se trouvent ou se cherchent, s’évitent ou s’attirent.
On dispose du synopsis mais il est illisible sur l’image (je le tiens à disposition au besoin, je peux le lire et donc le transcrire)
– il y a madame Seyrig et monsieur Denner (L’homme qui aimait les femmes (Truffaut, 1977) ce qui emporte pas mal de choses. Ça a aussi pour cadre un salon de coiffure – (ce qui a été signalé immédiatement à l’Invent’hair évidemment). Je m’aperçois ce faisant disant écrivant que les légendes sont illisibles – il va falloir que je remette sur le métier ce travail (je lis, j’écris, je retranscrit les copyrights – on doit à la vérité de dire que sur le site où sont trouvées ces images le lien qui renvoie à l’auteur des images est merdique – mais on ne s’attend pas vraiment trop à autre chose de cette pseudo-institution dévaluée, comme tout ce qui, à la culture, touche dans notre contemporain).
Voilà qui est fait. On y croise aussi Myriam Boyer et John Berry.

Ici le générique

Là, la filmographie de Charles Denner

 

et un peu de la bande originale de  La folie Almayer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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