scène inaugurale
utiliser une goutte de sueur qui perle pour exprimer la tension ou l’effort physique, particulièrement lors de scènes où le personnage descend ou monte une volée de marches, son cœur battant la chamade dans un silence assourdissant, tandis que la pluie tambourine sur les fenêtres
tout à coup un cri déchire le silence
c’est une femme, à la silhouette élancée, aux jambes interminables et aux cheveux de braise
ses lèvres pulpeuses coupent le souffle
son regard transperce
un frisson lui parcourt l’échine
le temps est suspendu – un sourire illumine son visage
scène B (déplacement)
utiliser une goutte de sueur qui fabrique avec du sucre de petites dragées en forme de perle, particulièrement lors de scènes où le personnage descend ou monte une plumée de marches, bastonnant une sonnerie de trompette émise par des assiégés, dans un silence hurleur, tandis que la pluie taloche les fenêtres
tout à coup un cri carde le silence
c’est une femme, à la silhouette étique, aux jambes ennuyeuses, aux cheveux d’ignition
ses lèvres poupardes dépècent la respiration
son œil poinçonne
le temps se retrouve tenu de manière à ce qu’il pende
un sourire débroussaille sa face
scène C (apport de la science)
utiliser une substance sécrétée par les glandes sudoripares en forme de concrétion calcaire pour exprimer la pression artérielle systémique, particulièrement lors de scènes où le personnage descend ou monte marches et contremarches (dont la dimension verticale se nomme « hauteur de marche » et la profondeur, mesurée horizontalement entre deux nez, se nomme « giron », tandis que la largeur est appelée « emmarchement »), son cœur pris de tachycardie ventriculaire dans un silence qui perçoit insuffisamment les sons ou ne les perçoit pas, tandis que la pluie annonce quelque chose bruyamment sur un intervalle de temps, de fréquence, d’énergie, à limites abruptes, à l’intérieur duquel un émetteur ou un récepteur ont une efficacité maximale
tout à coup AHHHH
c’est Lilith
les secondes meurent
(à suivre)
Hitchcock ? (une sorcière ? c’est la chevelure braisée) (j’avais vu dans la scène inaugurale Tippi dans cette scène où elle faillit être éborgnée (ah oui quand même…) – j’avais lu le livre de Hélène Frappat – j’avais aussi trouvé une photo des lions et de la famille (je crois qu’elle est dans les dispersions ici quelque part dans cette maison hétéroclite) (ça m’a fait penser à Queneau Raymond dans son autobus) – après comme c’était Hitchcock (un peu salaud quand même hein) (oui, très tu as raison) j’avais vu Kim (non, Madeleine) (non, Judy)(non Lucie) (enfin Kim) qui montait au clocher et qui tombait sous les yeux de Scottie (bon enfin)
MERCI !
incpable la petite vieile de dire autre chose que le plaisir des variations et constantes, du sourire sur ce qui peut ne pas y prêter et tout
moi aussi j’ai lu ce livre (épatant) et je n’avais pas vu en reprenant tous les clichés, comme les « volées » de marches et le coeur « battant la chamade » que j’arrivais droit dans Vertigo :-)))
(en tout cas, je me suis fait rire toute seule, ce qui est rare, alors je prends ^^ merci Brigitte:-)