(les sous-titres sont assez mal placés – parfois ils correspondent, mais parfois moins, à l’espèce de narration générale – merci d’excuser cette difficulté – de lecture imposée par le support de vision – je ne suis pas abonné au site qui propose ce film… (*))
vous je ne sais pas bien, mais moi je trouve qu’il y a quelque chose de bien pourri dans le climat actuel (et jte parle même pas de météo ou de fonte des glaciers – « on va pas vers le mieux » disait un de mes amis – on parlait d’autre chose) l’ambiance si on préfère – la bête immonde ne cesse pas de hanter les pays – des cinglés flanquent des coups de surin au hasard, d’autres balancent des drones n’importe où n’importe comment (bing : cinquante morts) (dégâts collatéraux et fait alternatifs sont dans un bateau) – en but à l’abrutissement général j’ai regardé un film (c’était un cadeau de je ne sais plus qui – pas une personne, un site je suppose)* comme il m’a plu, j’ai pris quelques images – je les donne ici, la maison[s]témoin déjà pas mal décorée par les diverses dispersions le sera un peu plus (j’ai un index sur la planche, oui) – or donc
ça se déroule aux US, on est en juin 63 (je tapais à peine dix piges) il y a (comme toujours, semble-t-il dans ce sud pourri) un sénateur
tellement infatué (le reste de sa vie le voit changer de position – on tentera de l’assassiner) Georges Wallace – là il incarne une espèce de gloire
chauffeur costume tout le kit du « winner » – blanc raciste vaguement play-boy sûr de lui
et de la force de ses convictions frelatées – il refuse l’entrée à l’université de deux étudiants noirs parce qu’elle et il sont noir.es
elle et lui nommons-les, Vivian Malone et James Hood – ça se passe en Alabama, le sud profond comme on dit – le sénateur a certes ses convictions, mais le droit est à l’État, fédéral – le président et son ministre de la justice ont à le faire respecter – c’est une épreuve de force : faire intervenir l’armée, ou simplement en menacer – on voit ici le dispositif mis en place : plusieurs caméras, une prise de vue assez directe
le sénateur Wallace croit en sa force – en fait, trois ou quatre cameras le suivent, suivent aussi les deux étudiants, en ce jour où ils font leur entrée à l’université – le montage est alterné : eux, le sénateur, puis le ministre de la justice
les prises de vue ont lieu chez lui, on y voit sa famille, ses enfants puis son équipe
– quelque chose du cinéma direct – d’appels téléphoniques en appels téléphoniques, on réglera le discours et les actions à mener
le président prendra la parole à la télévision
réaffirmant la réalité de la constitution américaine
– les deux étudiants iront assister à leurs cours
après des moments de tension
on n’en sera pas venus à l’épreuve de force ni aux armes
juin soixante trois
voilà soixante ans de ça…
Crisis un film documentaire pour la télévision réalisé par Robert Drew et Richard Leacock – à la prise de vue, Donn Alan Pennebaker, Richard Leacock, Albert Maysles)
* : le film est visible sur abonnement payant sur le site tënk
merci pour ce trou dans le brun des temps même si en fait de trou c’est juste l’idée que l’on peut améliorer, jusqu’à la prochaine invasion (puisqu’ils aiment ce nom) de l’immonde dans lequel sommes de plus en plus enfouis
@brigitte celerier : pas question de laisser faire ou de baisser les bras – haut les cœurs !!! (merci de passer)