à certains moments, je me dis voyant ces images d’autres temps que, dans cinquante ou soixante ans, on n’aura plus la place pour poser ces images-là – ni simplement les regarder (une quinzaine en dix ans) (on ne sera pas là, c’est vrai, mais celles et ceux qui ? comment ça, le déluge ?) – et que celles des années soixante nous manquent – et qu’en faire si nous les avions devant nous, à trier ? – dans cette maison[s]témoin, (« entre ici Jean Moulin » m’abjuré-je à chaque fois) je place aujourd’hui quelques images prises à l’histoire – c’est quelque part entre ici et Mantes-la-jolie je crois bien – je ne sais pas bien, je n’ai pas vraiment été regarder(maintenant, si), les méandres du fleuve certainement (c’est ça, oui) mais j’ai commencé par lire ce texte qui fait partie d’un tout (WIP*) titré EXEUNT** cette pose-ci intitulée Un lieu que le monde ignore du côté de La Frette-sur-Seine mais je pensais qu’il se situait sur la rive gauche, qu’on verrait sûrement l’eau en regardant vers le bas de la rue (c’est le cas, mais à l’inverse : on est rive droite et tourne le fleuve) – mon intention était de poser ce billet dans la rubrique « sur les pas » de pendant le week-end, mais le mercredi est de retour et je n’ai pas le temps de chercher/trouver des images des films que j’aurais aimé poser ici (le dernier des frères Dardenne Tori et Lokita; la comédie L’innocent réalisée par Louis Garrel) – ce sera pour une autre fois. Ici donc : que l’agent y trouve quelque raison de s’intéresser à une espèce d’histoire
* : work in progress
** : (latinitade) didascalie qui indique aux acteurs de sortir du plateau « ils sortent »
Il s’agit de l’histoire d’un petit commerce – ainsi que la plupart des enseignes de cette catégorie, il est tenu par un homme d’un certain âge – ça va vers soixante dix/quatre-vingts – je dispose du même dans la rue du garage (Morand) je pourrais en faire aussi l’histoire, mais non : ici ça se trouve dans un lieu fortement improbable (pour un habitant de Paris onze s’entend), ce doit être dans le sept huit ou neuf cinq (95, ok) – je n’ai pas regardé – c’est peut-être avant tout alimentaire et général
(sommaire pourtant : en vitrine tout au moins, spécial et particulier : sopalin, papier toilette, charbon de bois…) mais c’est aussi un café – ça communique à l’intérieur, c’est tenu par un Kabyle (dixit XG), on y boit un café clairet –
peu de changement l’année suivante sinon qu’on y découvre
qu’on y vend aussi du pain – parfait – avançons dans le temps (les géraniums et la guirlande de lampes de couleurs)
c’est 2013, ça n’a pas beaucoup évolué – peut-être ne fait-on plus boulangerie sommaire – saut dans le temps
c’est juillet 2018 (moins de géraniums) – puis mai 2019 : on ferme on vend
voyons voir
intéressé.es ? commerce ou profession libérale ? alors pour la surface :
du terrain, 354 mètres-carrés; des planchers, 535 – on y va ? Très bien, allons-y : travaux (à droite)
continûment (à gauche)
on découvrira ce type qui démolit sans doute un peude face
avec un peu de temps (octobre 2021)
intéressé.es maintenant ?
yapluka alors
Bonne suite.
et une pensée amicale pour le kabyle qui n’est peut être plus
merci, et sinon l’Innocent ?
Belle progression des travaux (si Google peut servir à cet historique…), le « petit commerce » affichait l’ambition qu’on lui avait assignée. Quand l’aliment va, tout va ! 🙂
@brigitte celerier : oui,on ne sait pas,ça …merci à vous
@caroline : très marrant (et Anouk Grinberg parfaite j’ai trouvé) (merci à toi)
@Dominique Hasselmann : disparition,partout, de ce genre de magasin, et c’est bien dommage… merci à toi